L’ENV d’Alfort travaille à son redressement - Le Point Vétérinaire.fr

L’ENV d’Alfort travaille à son redressement

Clarisse Burger | 20.02.2014 à 15:49:10 |
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L’ENVA est-elle en train de renaître ? Son directeur, Marc Gogny, explicite le plan de redressement et les premiers résultats.

Où en est la prestigieuse école nationale vétérinaire d’Alfort ? Fin 2012, enseignants, chercheurs, étudiants, personnel technique et administratif de l’ENVA manifestaient leurs inquiétudes concernant l’avenir de l’établissement, confronté à une situation financière aggravée, des bâtiments inscrits aux monuments historiques coûteux à entretenir, une baisse de la masse salariale, etc. À l’heure du redressement des comptes publics et sur fond de crise, l’école n’avait plus le choix : un plan de redressement a été mis en place, avec pour objectif un apurement du déficit budgétaire, une restauration du fonds de roulement de l’établissement et un budget par activité. Un plan de rénovation et de regroupement des bâtiments, également prévu, devrait s’étaler sur dix ans.

Son mariage avec l’université Paris-Est Créteil (Upec), en 2012, a apporté à Alfort « un appui personnel, technique et politique », mais pas financier, puisque chaque établissement reste indépendant. « Il y a un an, nous annoncions pour 2013 un déficit prévisionnel de 2,2 millions d’euros. Parallèlement, après une phase de diagnostic en interne et deux audits externes, nous avons pu identifier les deux composantes de ce déficit : la première purement interne à l’école qui se devait d’améliorer ses pratiques de gestion, la seconde qui en revanche lui échappait, car elle correspond à un déficit structurel lié à la dégradation d’un patrimoine immobilier vétuste, avec un coût énergétique prohibitif », explique Marc Gogny, directeur de l’école d’Alfort, qui parle aujourd’hui « de renaissance de l’espoir ».

Au final, « nous avons proposé un schéma de redressement en trois parties : un plan d’action interne, un apurement par l’État des déficits cumulés et un projet immobilier de rénovation. Notre plan d’action interne, avec une remise en ordre des pratiques de gestion, un meilleur contrôle des dépenses et une augmentation des recettes, a permis de diviser le déficit par quatre, en un an ».

Une hausse des rentrées est prévue cette année, assurée par les recettes cliniques – dont celles du Centre hospitalier universitaire vétérinaire d’Alfort (Chuva) dirigé dorénavant par Pascal Fayolle et Christine Médaille, « deux praticiens de haut niveau, avec une expérience du secteur privé » –, mais aussi par les conventions de recherche, les prestations de services pour l’industrie, et la formation continue.

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1573 du 21/02/14 en page 16. 

Clarisse Burger
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