Ce numéro spécial est le fruit d’un travail collectif d’enseignants chercheurs, d’experts en pharmacovigilance et de vétérinaires au cœur de l’exercice quotidien en pratique clinique du lapin de compagnie. Il expose des données soumises à une vision médicale éclairée qui ne renie pas l’expérience de terrain, mais l’appuie par les connaissances et les avancées techniques et scientifiques les plus récentes rapportées par la littérature.La méconnaissance des particularités physiologiques et médicales et le peu de médicaments disponibles pour soigner le lapin ont présidé à l’élaboration de cette revue. Son ambition est d’apporter un éclairage riche en illustrations de haute qualité aux vétérinaires, parfois démunis face à ces animaux de plus en plus médicalisés. Les articles consacrés aux particularités anatomophysiologiques du lapin et aux gestes de base constituent des socles solides et pratiques auxquels tout praticien pourra se référer.Les dominantes pathologiques sont traitées sous des angles originaux, permettant au vétérinaire de perfectionner sa démarche diagnostique et sa prise en charge thérapeutique.
Pour ce Numéro Spécial, consacré à la chirurgie des ruminants, praticiens et enseignants, français ou étrangers, ont souhaité partager leur expérience au travers d’articles détaillés et richement illustrés. Ainsi, le praticien rural trouvera dans ce numéro toutes les clés pour passer le pas et s’approprier de nouvelles techniques chirurgicales, concernant l’appareil digestif (intervention sur caillette sous coelioscopie) ou l’appareil génito-urinaire (épididymectomie du taureau, mammectomie par ligatures).La part belle est également faite à la chirurgie orthopédique, du jeune (ténotomie, traitement de la laxité patellaire, amputation) ou du moins jeune (attelle de thomas modifiée, pose d’un plâtre transfixé).Enfin, les sujets corollaires à la chirurgie sont également abordés : responsabilité civile professionnelle, aménagement d’un bloc chirurgical consacré à la pratique rurale, ou mise en œuvre d’examens complémentaires avant toute intervention. Sans oublier bien sûr l’anesthésie.