Dix règles pour bien s’entendre avec son banquier - Le Point Vétérinaire.fr

Dix règles pour bien s’entendre avec son banquier

Jacques Nadel
| 10.07.2014 à 11:17:24 |
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Le banquier est le partenaire indispensable du développement de la clinique vétérinaire. Mieux vaut donc soigner ses relations avec lui et travailler en bonne entente. Voici quelques conseils pour y parvenir.

Communiquer les résultats
Généralement inquiet lorsqu’il avance de l’argent, le banquier a besoin d’être régulièrement informé sur la solvabilité de l’entreprise. Il est donc préférable de le tenir au courant des résultats économiques et financiers, bons ou mauvais, de la clinique. Le vétérinaire a aussi intérêt à lui présenter des plans de développement, même de façon informelle, et à tenir des prévisions de trésorerie. En clair, toute information qui prouve que l’affaire est bien pilotée sera utile pour lui. Il convient de miser sur la transparence, qui permet de bâtir une relation de partenariat fondée sur la confiance.

Devancer les inquiétudes du banquier
Il ne faut ni attendre l’appel du chargé d’affaires ni sous-estimer les moyens d’information du banquier. Son interprétation méthodique des documents comptables, le suivi des mouvements sur le compte, ses échanges avec ses collaborateurs, mais aussi ses sources de renseignements sur l’activité lui permettent d’apprécier le risque. Le prévenir d’un incident de trésorerie, d’une dépense imprévue susceptible de rendre le compte débiteur au-delà du découvert autorisé, le rassurera sur la capacité d’anticipation de son client. Ensemble, ce dernier et le banquier examineront les mesures à prendre. Il convient surtout de faire en sorte d’équilibrer les comptes de manière à ne jamais donner l’impression que les incidents traduisent un problème structurel.

Formuler ses besoins
Dans les établissements bancaires, les interlocuteurs sont avant tout des commerciaux. Leur hiérarchie les juge sur leurs résultats. Ils sont à l’affût des nouvelles affaires que les clients sont susceptibles de leur confier ou de nouveaux services dont ceux-ci auraient besoin. Le vétérinaire qui envisage, par exemple, de racheter le local voisin pour s’agrandir ne doit pas hésiter à décrocher le téléphone pour faire part de ce projet à son banquier, même s’il n’a pas nécessairement l’intention de lui confier. Les banquiers détestent qu’un marché leur échappe sans avoir été consultés. L’étude d’un projet peut prendre davantage de temps que prévu. Elle n’est pas facturée, alors il convient de penser à renvoyer l’ascenseur.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans La Semaine Vétérinaire n°1593 en pages 34 et 35.

Jacques Nadel
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