La nouvelle mise à jour des normes internationales du Codex Alimentarius recommande l’arrêt d’utilisation de huit molécules chez les animaux destinés à la consommation humaine.
La commission du Codex Alimentarius établit les normes internationales pour les résidus de médicaments, de produits phytosanitaires, de métaux lourds, etc. présents dans les denrées alimentaires. Au cours de sa session plénière, elle a recommandé l’arrêt de l’utilisation de huit molécules chez les animaux destinés à la consommation humaine : le chloramphénicol, la malachite verte, le carbadox, la furazolidone, le nitrofural, la chlorpromazine, le stilbène et l’olaquindox.
La réglementation européenne interdit déjà l’utilisation de ces produits chez les animaux de rente (par exemple, le carbadox et l’olaquindox sont proscrits depuis 1999). Les denrées alimentaires d’origine animale font l’objet de contrôle pour s’assurer de leur absence.
Le chloramphénicol est encore utilisé chez les animaux, mais il n’est autorisé que dans le traitement local d’affections oculaires chez les carnivores domestiques et les oiseaux de cage et de volières.