Toujours d’actualité dans une centaine de pays, la rage est responsable d’environ 60 000 décès par an, parmi lesquels de nombreux enfants mordus par des chiens contaminés.
Conscients qu’une coopération internationale est nécessaire pour éradiquer cette zoonose, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’associent pour organiser la lutte. Elles souhaitent encourager les campagnes de vaccination massive (70 % de chiens vaccinés limitent fortement les risques de transmission de la maladie). Elles insistent sur la nécessité de déclarer systématique les cas animaux pour mieux suivre l’épidémiologie de la maladie, et appellent au développement de laboratoires d’analyses capables de confirmer le diagnostic, qui font défaut dans de nombreux pays.
La journée mondiale contre la rage est l’occasion d’encourager le grand public, à l’échelle planétaire, à adopter une attitude responsable, vis-à-vis des chiens errants notamment, et à connaître les bons gestes en cas de morsure.
En France aussi, la vigilance reste nécessaire, en particulier face au risque d’introduction d’un animal contaminé. Pour dresser un état des lieux de la situation dans le monde et en Europe, rappeler la stratégie nationale de contrôle et les bons réflexes à avoir, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) organisent une journée de sensibilisation, ouverte aux vétérinaires sur inscription préalable, le 9 octobre à Paris.
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