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Face au projet de loi d’Arnaud Montebourg de réformer les professions réglementées “en situation de monopole” et un rapport confidentiel de Bercy sur le sujet, l’Union nationale des professions libérales réagit. Michel Chassang, médecin et président de l’UNAPL, prépare une mobilisation à la rentrée.
Arnaud Montebourg a été “évincé”, un nouveau gouvernement a été formé et Emmanuel Macron y a fait son entrée au poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Êtes-vous pour autant rassuré sur l’avenir des professions réglementées ?
Certes, Arnaud Montebourg n’est plus ministre de l’Économie, mais François Hollande a déclaré, dans son interview exclusive au Monde du 21 août, vouloir « accélérer les réformes ». En ce qui concerne les professions réglementées, il rappelait qu’Arnaud Montebourg présenterait, ce mois-ci, son projet de loi sur le pouvoir d’achat.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a repris les mêmes points sur les professions réglementées lors de ses déplacements à l’université d’été du Medef et, à La Rochelle, à l’université d’été du PS, le 28 août.
Conformément à ce que nous avions dit, notre prise de rendez-vous est en cours avec Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Nous rencontrerons aussi les ministres Marisol Touraine, pour le secteur de la santé et Christiane Taubira pour celui de la justice.
Vous êtes déterminé à prendre des initiatives à la rentrée ?
Nous avons arrêté la date du 11 septembre pour organiser un conseil national extraordinaire de l’Unapl afin de savoir quelles actions envisager. Faut-il se mobiliser et comment ? Notre dernier conseil date du mois de juin. Nous avons décidé de nous réunir. Les présidents des organisations membres devraient être présents, nous attendons les 64 présidents dont celui des vétérinaires.
Pensez-vous qu’il faille se mobiliser ?
Pour ma part, oui. Puis, il faudra mettre en place les diverses modalités : nous allons décider d’une stratégie de communication auprès du grand public, et bien sûr des professions libérales, afin que les consommateurs comprennent qu’elles leur apportent des garanties, sont soumises à un code de déontologie et ont des missions de service public.
Retrouvez l'intégralité de cet interview dans La Semaine Vétérinaire n°1595 en page 16.
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