Plusieurs travaux remémorent cette guerre historique vécue aussi par les vétérinaires civils et militaires.
En 1914, l’armée active compte 522 vétérinaires militaires, rappelle l’intervention d’Emmanuel Dumas en octobre 2008 sur les vétérinaires morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918. En outre, les vétérinaires civils effectuent deux ou trois ans de service militaire.
Santé des animaux, maladies, maréchalerie, inspections des viandes et des denrées alimentaires, sélection des chevaux de réquisition, etc. : les taches des confrères sont multiples. L’armée française utilisera 2 755 000 chevaux pendant la grande guerre et en perdra 1 140 000.
Roland Bruneau dans une communication de 2005 détaille aussi les rôles des chevaux, mules et ânes de l’Armée française et les effectifs d’animaux achetés, réquisitionnés, importés et entraînés.
Les chiens et les pigeons ont également joué un rôle important dans cette guerre.
M.N.