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© © Marine Neveux
L’antibiothérapie était un sujet d’actualité du congrès de l’Afvac à Paris et a fait l’objet d’une session le 13 novembre*.
Abordant l’antibiothérapie probabiliste, notre confrère Patrick Verwaede (école vétérinaire de Toulouse) développe comment la mettre en pratique. C’est une prescription avant que la nature et la sensibilité du/des microorganismes responsable de l’infection ne soient connues. « C’est une antibiothérapie curative, lors d’une infection bactérienne objectivée ». Elle est raisonnée pour choisir l’antibiotique le plus efficace. « Elle n’est ni empirique, ni à l’aveugle, ni large spectre » explique Patrick Verwaede. Elle est mise en place lorsque l’infection bactérienne engage le pronostic vital. Elle suppose d’avoir une idée du ou des germe(s) impliqués. « La coloration gram fait partie des outils diagnostics et des aides à l’antibiothérapie probabiliste ». La coloration gram permet de différencier les coques des bacilles, mais aussi les gram – des gram +. En outre, « une bonne pratique en matière d’antibiothérapie probabiliste commence toujours par un prélèvement pour antibiogramme qui permettra de réajuster si besoin ».
M.N.
* Lire aussi La Semaine Vétérinaire n°1606 du 21 novembre en pages 16 et 17