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A l’occasion de la séance thématique de l’académie vétérinaire de France sur les maladies vectorielles, le 29 janvier 2015, Barbara Dufour (Anses – ENV d’Alfort) a expliqué les méthodes utilisées dans la surveillance des maladies vectorielles.
La surveillance épidémiologique se décline sous plusieurs formes, qui se combinent en fonction des objectifs fixés et de leurs avantages et inconvénients.
- Une surveillance événementielle ou passive, se fonde sur la déclaration spontanée des suspicions (ex : FCO en Corse). Elle présente l’intérêt d’être exhaustive et utilisable sur l’ensemble du territoire, avec un coût faible, et peut être appliquée aux maladies exotiques. Par contre elle nécessite une activation régulière et son exhaustivité réelle est difficile.
- La surveillance syndromique repose sur le recueil et l’analyse d’indicateurs de santé (par exemple l’observatoire de la mortalité des bovins) ou de syndromes cliniques, comme le suivi des affections nerveuses des chevaux mis en place par le Respe. Exhaustive, elle n’est pas très spécifique et ne permet pas d’obtenir des résultats en temps réel.
- La surveillance programmée, ou active, consiste en une recherche ciblée avec des collectes d’échantillons répétées (sentinelles). D’un coût relativement faible, sa principale limite réside dans le choix de l’échantillon, dont dépend la précocité de la détection.
- La surveillance vectorielle (piégeage, récupération, tri et identifications des insectes) est utilisée pour définir les zones à risque, ou nouvellement colonisées, et les périodes d’inactivité des vecteurs. Encore faut-il que les pièges soient disposés au bon endroit ! La plupart sont de type attractifs, et ne permettent pas d’évaluer la densité de vecteurs.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 14 à 15 de La Semaine Vétérinaire n° 1616.
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