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Lors de la 20e journée annuelle de l’European Society of Veterinary Clinical Ethology (ESVCE) qui s’est déroulée le 7 novembre dernier, universitaires et praticiens européens ont discuté des dernières connaissances scientifiques autour du thème de l’agression canine et des chiens dangereux.
John Bradshaw, de l’Univervité de Bristol (Grande-Bretagne), a présenté un argumentaire dénonçant les catégorisations sur la base de critères morphologiques. Selon lui, s’il peut exister une composante génétique à l’agressivité chez le chien, « il n’est pas possible d’identifier des chiens dangereux sur la base de photographies ! ». Les législations sur les chiens dangereux basées sur des catégories morphologiques reposeraient largement sur des idées anthropomorphiques qui feraient le lien de façon simpliste entre le danger et le faciès. Le conférencier a rappelé combien l’environnement humain pouvait influencer l’agressivité des chiens et a souligné l’intérêt de dispositifs législatifs orientés sur la formation des maîtres et l’éducation des chiens.
Retrouvez l'intégralité du compte-rendu de cette journée en page 16 de La Semaine Vétérinaire n° 1617.
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