L’influenza aviaire : un sujet de plus en plus préoccupant au niveau international - Le Point Vétérinaire.fr

L’influenza aviaire : un sujet de plus en plus préoccupant au niveau international

Alassane Kéïta | 09.04.2015 à 15:58:58 |
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La session « pathologie et prévention » des 11es Journées de la recherche avicole et palmipèdes à foie gras, qui se sont tenues du 25 au 26 mars derniers à Tours, a notamment permis de faire le point sur la situation internationale concernant l’influenza aviaire.

Les dernières Journées de la recherche avicole et palmipèdes à foie gras ont été l’occasion pour Véronique Jestin (Anses de Ploufragan) de présenter la situation internationale concernant l’influenza aviaire. Cette pathologie représentait plus d’un quart du total des maladies notifiées à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) à la fin de l’année 2014 et environ 50 % depuis le début de l’année 2015. Elle se caractérise par ailleurs par la persistance de la souche H5N1 hautement pathogène (HP) en Asie et en Egypte (avec une augmentation des cas humains) ainsi que de nouvelles introductions (Israël, territoires palestiniens, Bulgarie, Nigéria par exemple). A partir du H5N1 HP, des virus réassortants (H5N6, H5N8, H5N2 ou H5N3) sont également isolés. D’autre part, la souche H7N9 faiblement pathogène persiste en Chine avec de nouveaux cas humains. Quant à la souche H5N8 HP, elle n’est plus cantonnée à l’Asie du sud-est et diffuse en Europe et en Amérique.

Recours à la biologie moléculaire
Face à cette situation mondiale complexe, évolutive et intéressant la santé publique humaine et vétérinaire, de nouvelles méthodes, notamment de biologie moléculaire, sont utilisées pour surveiller les virus influenza et leur évolution. Elles permettent en particulier de préciser la diversité génétique des souches ou d’étudier leur possibilité de franchir la barrière d’espèce.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 20 à 21 de La Semaine Vétérinaire n° 1625.

Alassane Kéïta
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