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Le risque chimique est une préoccupation importante des praticiens lorsqu’on aborde le sujet de l’exposition professionnelle de la femme enceinte en milieu vétérinaire.
La féminisation de la profession vétérinaire s’accompagne d’une augmentation du nombre de praticiennes amenées à exercer au cours de leur grossesse. Pour faire le point sur l’exposition professionnelle de la praticienne enceinte, une enquête a été menée auprès de 45 praticiens du Chuva (Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort)*. Elle se penche en particulier sur la place du risque chimique dans l’esprit des praticiens, évalue leurs connaissances sur certaines molécules vis-à-vis de la grossesse et répertorie les voies et les contextes d’exposition potentielle à ces molécules.
Le risque chimique cité en premier
Le risque chimique est fortement présent dans l’esprit des praticiens lorsqu’il s’agit de citer le danger considéré le plus important pour la femme enceinte vétérinaire. Avec plus de 30 % de citation, en regroupant les gaz anesthésiques et les molécules de chimiothérapie, la notion de risque chimique se place en première position, juste devant les rayons X. Les participants citent les gaz anesthésiques (42 %) et les molécules de chimiothérapie (34 %) comme les agents chimiques les plus à risque pour la santé de la femme enceinte ou de son enfant.
*Sabine Girard, « Risques pour la femme enceinte liés à l’utilisation de médicaments pendant les exercices cliniques au sein du Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort », Th Méd. Vét : Alfort (2015).
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 16 de La Semaine Vétérinaire n° 1625.