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À l’occasion des journées jeunes bovins du laboratoire Merial, le professeur François Schelcher a apporté son expertise en autopsie des poumon dans le cadre des maladies respiratoires.
Les 28 et 29 avril dernier, à l’invitation du laboratoire Mérial, le Professeur François Schelcher de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse a complété l’exposé sur le bâtiment1 par une intervention théorique et pratique sur le thème de l’autopsie des poumons des bovins.
Très pragmatique dans ses généralités, le Professeur Schelcher a posé l’exercice de l’autopsie dans le cadre des maladies respiratoires : « notre objectif est de qualifier, quantifier, dater ! ». Qualifier permettra de décrire macroscopiquement la nature des lésions, pas simplement pour les décrire mais surtout dans l’idée de savoir si le diagnostic s’arrête là ou passe par le laboratoire. Ainsi, « à Toulouse » comme le précise François Schelcher, les lésions plutôt alvéolaires orienteront davantage vers des étiologies bactériennes, ou virales et bactériennes. Les lésions interstitielles signeront plus des affections de type emphysème et œdème, ou des pneumonies virales. Pour autant, certaines lésions macroscopiques échappent à cette classification. Quantifier impose des règles de description qui s’intéressent à l’intensité des lésions, à leur extension et donc, au final, à leur gravité.
Enfin il appartient au praticien de dater les lésions en séparant le suraigu (inférieur à 24 et 48 heures), l’aigu de 2 jours à 15 jours, le subaigu de 6 à 15 jours et le chronique de plus de 21 jours, tout en restant prudent sur cette classification. A travers les cas pratiques examinés en autopsie, il a été possible d’illustrer que, si la datation intéresse une lésion macroscopiquement identifiable, le poumon pouvait présenter des lésions différentes et successives dans le temps avec des datations progressives.
1 Lire page 36 de La Semaine Vétérinaire n° 1629 du 9/5/2015
Retrouvez l’intégralité de cette actualité en page 29 de La Semaine Vétérinaire n° 1631.