![Détecter la maltraitance animale Le bureau de l'AFVE et les conférenciers de la journée du 6 juin.](https://www.lepointveterinaire.fr/images/ae8/eb849af1a13224d6685926d371da1/conferencier-afve.jpg)
L’Association francophone des vétérinaires praticiens de l’expertise (AFVE) a organisé trois jours d’enseignement et son assemblée générale du 4 au 6 juin à Lyon (Rhône). Morceaux choisis.
Une prise de conscience récente
« En 2011, aucune étude vétérinaire en France ne portait sur la maltraitance, alors que les vétérinaires anglo-saxons s’étaient déjà mobilisés sur le sujet », constate Dominique Autier-Dérian.
Où commence la maltraitance ? Une typologie est née d’un constat fait en médecine humaine, où un pédiatre avait constaté que la maltraitance auprès des enfants n’était pas prise en compte. En 1962, Kempe a ainsi proposé que la maltraitance infantile fasse partie du diagnostic différentiel. En 1996, par analogie, Munro a suggéré que l’on puisse parler de maltraitance dans une possibilité diagnostique pour un praticien vétérinaire.
Maltraitances animale et humaine
L’animal peut-il être une sentinelle de la maltraitance humaine ? « De nombreux arguments scientifiques et épidémiologiques le montrent », poursuit Dominique Autier-Dérian. Un individu cruel envers les animaux, ou qui l’a été dans son enfance, est à facteur accru de violence envers les personnes. 71 % des femmes battues déclarent que leur partenaire a menacé de maltraiter et/ou de tuer un animal ou plusieurs animaux du foyer.
Des études sont en cours sur les massacres dans les campus aux États-Unis, corrélés à des actes de cruauté sur des animaux. D’autres recherches portent sur les prisonniers.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 12 à 13 de La Semaine Vétérinaire n° 1634.
Marine Neveux
A lire aussi :
• Dans les cas de zoophilie, le risque associé de pédophilie ne peut être écarté. La Semaine Vétérinaire n° 1265 du 7 avril 2007.
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Chaque instance réfléchit de son côté, il y a même une nouvelle liste vétonet consacrée au bien-être animal, qui aborde un peu tous ces thèmes, preuve de l'intérêt grandissant de nos confrères pour ces sujets d'actualité.
En terme de communication grand public, la place des vétérinaires doit être prépondérante dans ce débat, il convient ABSOLUMENT d'occuper ce terrain médiatique, nous sommes les mieux placés pour cela et ne pas le faire serait une erreur collective !
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