L’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) lance une nouvelle campagne de communication 2015-2016 afin d’assurer la traçabilité des équidés.
L’IFCE veut affirmer sa position face à la sensibilisation sur le contrôle sanitaire. Une campagne nationale d’information sera ainsi lancée en octobre prochain. L’objectif est « d’agir en amont afin de faire prendre conscience que l’action individuelle préventive est la condition de réussite de l’objectif collectif à atteindre : assurer la traçabilité des équidés ».
Encore des carences sur le terrain
L’IFCE souhaite ainsi améliorer l’exhaustivité du fichier central des équidés SIRE pour améliorer l’organisation sanitaire et la traçabilité des produits alimentaires équins, et « lutter contre les vols et les trafics d’équidés dénoncés par la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires ». L’Institut fait le constat de « carences importantes » dans la traçabilité équine, alors que 30 000 équidés adultes sont immatriculés tous les ans (ils devraient l’être depuis leur naissance !), et 70% des équidés équarris ne sont pas enregistrés comme tels dans la base Sire. En outre, « on estime que seulement 40% des détenteurs ont réalisé à ce jour la déclaration de leur lieu de détention alors que c’est obligatoire depuis plus de 5 ans ».
Les contours de la campagne
La campagne est diffusée sur le web et les réseaux sociaux dès fin septembre, et dans la presse équestre à partir d’octobre. Un kit de communication sera aussi à disposition, et des e-mailings ciblés seront diffusés auprès des professionnels de la filière. Cette campagne est le premier volet d’une série de 3 campagnes institutionnelles qui seront lancées par la direction de la communication de l’IFCE d’ici la fin de l’année. En effet, deux autres missions seront en exergue : la production de ressources de formation adaptées et la valorisation de son patrimoine équestre.
Une campagne de communication sur les informations des détenteurs d’équidés avait déjà été relayée en juin 2015.
A lire aussi :
• Le vétérinaire équin, pivot des enjeux sanitaires. La Semaine Vétérinaire n°1471 du 18 novembre 2011
Héhé, peut-être faudrait-il également secouer les puces aux sociétés d'équarissage, fort onéreuses, pour qu'elles transmettent un peu ces informations (vérification systématique du N° de puce avant tout chargement...) ?
Et aussi, pourquoi pas, prévoir des contrôles de la part des HN, plutôt que de les envoyer faire le travail d'identification à notre place à des tarifs au rabais...
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