![auscultation cardiaque d'un chat auscultation cardiaque d'un chat](https://www.lepointveterinaire.fr/images/7fd/e0b331b2bfc3170b27d51cf60fc07/chat-stethoscope.jpg)
Le groupe d’étude en cardiologie de l’Afvac travaille sur une nouvelle nomenclature des cardiomyopathies du chat. Elle reposerait sur le pronostic de la maladie établi en se basant sur des mesures et données échocardiographiques et/ou sur les lésions observées lors de l’examen anatomo-pathologique.
La classification actuelle des cardiomyopathies félines est calquée sur celle employée en médecine humaine, basée sur des critères génétiques ou phénotypiques. Ces derniers sont évaluables par examen échocardiographique ou anatomopathologique. La nomenclature des affections myocardiques chez le chat repose uniquement sur des critères morphologiques et fonctionnels. Elle distingue les cardiomyopathies hypertrophique, restrictive, dilatée, ventriculaire droite arythmogène et non classifiée.
Un manque de répétabilité
Suite au dernier conseil scientifique du groupe d’étude en cardiologie (Geca de l’Afvac), en 2013, deux études ont été menées pour évaluer l’homogénéité du diagnostic de cardiomyopathies chez le chat. Plusieurs cas cliniques ont été présentés à un groupe d’expert. Chacun d’entre eux devait classer les affections myocardiques en fonction des données échocardiographiques ou anatomopathologiques. Les résultats montrent que le diagnostic pour chacun des cas est souvent différent d’un expert à l’autre et pour un même expert lorsqu’un cas lui est présenté plusieurs fois. Ceci montre que l’exercice de classification basée sur la nature de la cardiomyopathie et sur les critères envisagés est difficile.
Les résultats seront publiés en 2016
Avec l’aide du Pr Virginia Luis Fuentes et du Dr Loïs Wilkie (Royal Veterinary College), le groupe a échangé autour d’une nouvelle évaluation des cardiomyopathies, le 26 juin dernier à Londres, avec le soutien de Ceva (une première réunion avait eu lieu à Paris il y a 2 ans). Celle-ci reposerait sur le pronostic de la maladie établi en se basant sur des mesures et données échocardiographiques et/ou sur les lésions observées lors de l’examen anatomo-pathologique. Le suivi de familles de chats en collaboration avec des éleveurs a également été évoqué afin d’améliorer les connaissances génétiques de la maladie. Les résultats de ce travail seront présentés à l’occasion de l’édition 2016 du congrès national de l’AFVAC.
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