Le cheval est un animal craintif et puissant qui peut avoir des réactions violentes de défense ou de fuite. Soigner un cheval ne peut s’envisager sans un minimum de contention physique. Auparavant, seuls les hommes forts pouvaient maîtriser ces animaux et réaliser les actes vétérinaires courants. La féminisation de la profession prouve désormais le contraire.
Aujourd’hui, il apparaît que les femmes sont plus que majoritaires au sein des écoles vétérinaires. En 2014, elles représentaient 46,1 % des vétérinaires en activité. Le secteur équin a également été gagné par cette tendance, avec 40,5 % de femmes. Ce qui conduit à s’interroger sur la façon dont ces praticiennes abordent la contention du cheval et, ayant un gabarit inférieur à leurs confrères masculins, sur les difficultés éventuelles rencontrées dans l’exercice de leur métier.
L’étude réalisée pour une thèse, sur la base des résultats de l’enquête de l’annuaire Roy, confirme la différence entre les hommes et les femmes sur deux grands points :
- le gabarit (taille et poids) : les femmes ont significativement un gabarit inférieur aux hommes ;
- l’expérience (représentée par l’année de sortie d’école et les années de pratique en médecine vétérinaire équine) : la féminisation de la profession étant récente, les femmes ont moins d’années de pratique que les hommes.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 44-49 de La Semaine Vétérinaire n° 1643.
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avec lolo...1m65, 55 kg et je sors des veaux de 80 kg...et je suis pas la seule!
avec Alexandre Louis : pas très sécu tout ça
avec Guillaume Collignon : une vraie boucherie!
Peut mieux faire!
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En effet, les photos qui ont été ajoutées ont été très mal choisies et j'en suis navrée, surtout que la dentisterie n'est que très peu évoquée dans cette étude.
Concernant les différences de capacités physiques, l'enquête montre que les femmes ont une taille et un poids significativement inférieur à celui des hommes, et pour la force physique, je serais curieuse de savoir combien de femmes battent des hommes au bras de fer.
Ce ne sont pas des clichés mais bien une réalité et cette étude voulait simplement montrer que, justement, le gabarit et la force physique ne pénalisent pas les femmes pour exercer leur métier puisque elles y arrivent tout aussi bien que leurs confrères.
Pour info, je mesure 1,56m et pèse 50kg.
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