![VeTerrA Massif central : des travaux de référence Présentation du projet par Stéphane Martinot, directeur général de VetAgro Sup](https://www.lepointveterinaire.fr/images/c29/3f8b1bc91e06070f8ae5b1ce9ef97/veterrarecherche.jpg)
Comment favoriser l’installation durable des vétérinaires dans les territoires ruraux du Massif central ? Tel était l’objet du projet de recherche VeTerrA, dont les résultats principaux ont été présentés le 24 septembre sur le campus de VetAgro Sup (Clermont-Ferrand).
La vocation pour l’exercice en zone rurale auprès des animaux de rente subit une érosion lente, mais constante. Une étude de l’Ordre des vétérinaires de Rhône-Alpes note 15 % de structures vétérinaires en moins à la campagne entre 1999 et 2010. Telle est la problématique qui se pose à la profession vétérinaire, aux décideurs politiques et économiques. La résurgence de la circulation virale de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en rappelle les enjeux. Il s’agit, notamment pour le Massif central, de maintenir l’offre de soins vétérinaires, de renouveler le conseil et l’accompagnement des activités d’élevage, de maintenir la sécurité sanitaire et de favoriser la création d’activités économiques.
Largement exprimée dans la presse, cette problématique fait l’objet de rapports ministériels récurrents : Guéné en 2008, Vallat en 2009 et Le Bail en 2010. Pourtant, la raréfaction des vétérinaires dans les territoires ruraux n’est pas érigée en problème public. La fin des campagnes de prophylaxie, le cloisonnement entre santé humaine et santé animale, l’absence d’arrimage de la question vétérinaire aux enjeux d’attractivité territoriale, figurent parmi les ressorts de cette non-politisation. Il en résulte un désengagement progressif de l’État, ce qui, dans l’absolu, ne contrarie pas une profession très attachée à son indépendance, avec une veille sanitaire et vétérinaire s’apparentant davantage à un système urgentiste de gestion de crise qu’à une surveillance passive, régulière et structurelle.
Le projet de recherche VeTerrA (encadré), dont l’essentiel des résultats a été présenté le 24 septembre sur le campus agronomique de VetAgro Sup, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), portait sur l’installation durable des vétérinaires dans les territoires ruraux du Massif central.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1645.
On nous laisse gentiment les gardes et interventions obstetricales merdiques et nocturnes. Enfin quand une crise sanitaire arrive on est considéré comme des vautours.
Voilà les jeunes, si vous voulez venir c'est comme ça! Le pire c'est que ça me plait quand même!! La liberté (apparente) et le bon air de la campagne compensent un avenir incertain...
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Les idées ne manquent pas, ce qui fait défaut, ce sont les moyens financiers pour développer les projets (infrastructures, services, etc...) qui rendront à nos campagnes l'attrait que les citadins boudent depuis plusieurs décennies.
Ce ne sera que dans ce contexte que les vétérinaires, comme tant d'autres professions, reviendront en milieu rural pour y exercer la médecine idoine...
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