![Les praticiens canins et mixtes vis-à-vis des Antibiotiques Vétérinaire préparant une piqûre d'antibiotique](https://www.lepointveterinaire.fr/images/1b5/36df28ce0db8e41fa55004094ac0b/antibio-veto.jpg)
Les pratiques des vétérinaires canins et mixtes (après celles des propriétaires, Présentées dans La Semaine Vétérinaire n° 1651 du 20/11/2015) peuvent avoir un impact sur l’antibiorésistance. Une enquête a été réalisée pour connaître ces usages. Les réponses font apparaître que de bonnes habitudes sont prises, mais certaines alternatives sont encore à systématiser.
Le questionnaire présenté dans le cadre de la thèse de doctorat vétérinaire soutenue en juillet 2015 à Oniris, sous l’égide d’Hervé Pouliquen, portait sur les antiobiotiques, à travers plusieurs axes. Quelles sont les pratiques des vétérinaires canins et mixtes en la matière ? Réponses puis analyse dans ce dossier.
Antibioprévention des chirurgies de convenance
Une très grande majorité (94,5 %) des vétérinaires qui ont répondu à l’enquête n’utilisent pas ou presque pas de fluoroquinolone pour les chirurgies de convenance. Il apparaît que, malgré l’indication du Marbocyl® (marbofloxacine) dans la prévention des infections chirurgicales, les praticiens ne l’emploient quasiment pas à cet escient.
Une imposante majorité (95,7 %) de répondants ne recourent pas ou presque pas aux céphalosporines de troisième et quatrième générations pour les chirurgies de convenance. Globalement, les antibiotiques d’importance critique ne servent pas, ou très rarement, en prévention des infections chirurgicales chez les carnivores domestiques. Seulement 21 % des vétérinaires interrogés déclarent ne pas utiliser d’antibiotiques pour la prévention des infections postchirurgie de convenance. Selon la classification d’Altemeier, quatre niveaux de risque infectieux sont distingués lors d’opération chirurgicale. Les chirurgies de convenance sont regroupées dans la classe I, celle des interventions “propres”, et ne nécessitent normalement pas d’antibioprévention. En revanche, la préparation et la désinfection chirurgicale préopératoire exigent une grande rigueur, la chirurgie devant être aseptique et atraumatique.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 50-57 de La Semaine Vétérinaire n° 1652.
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