![Denrée alimentaire Viande rouge](https://www.lepointveterinaire.fr/images/4c1/63df7c1600bcff1f5003b3947abcb/viande-boeuf.jpg)
Ce cadre légal s’adresse à tous les acteurs de la chaîne alimentaire qui devront réduire le gaspillage alimentaire dans l’Hexagone.
La proposition de loi prévoyant de limiter le gaspillage alimentaire a été adoptée en première lecture, à l’Assemblée nationale, le 9 décembre. Elle vise à réduire de moitié le gaspillage alimentaire, d’ici 2015, en France. Celui-ci coûterait plus de 10 milliards d’euros par an. La proposition de loi devrait être présentée au Sénat début 2016, selon le gouvernement.
Ce cadre légal s’adresse à tous les acteurs de la chaîne alimentaire qui devront mettre en place des actions appropriées et hiérachisées (prévention du gaspillage, utilisation des invendus pour la consommation humaine, pour l’alimentation animale, interdiction de jeter ou détruire de la nourriture consommable, faciliter les dons alimentaires). "La lutte contre le gaspillage alimentaire implique de responsabiliser et de mobiliser les producteurs, les transformateurs et les distributeurs de denrées alimentaires, les consommateurs et les associations. Les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire sont mises en oeuvre dans l'ordre de priorité..."
Pour Guillaume Garot, ancien ministre délégué à l’agroalimentaire et l'un des rapporteurs, ce texte de loi « propose de généraliser les dons alimentaires aux associations et d’interdire la javellisation des denrées alimentaires consommables, sans oublier de faire de l’éducation à l’alimentation un pivot».
Le pacte national contre le gaspillage alimentaire a été signé en 2013, et une feuille de route 2016 a été fixée pour décliner les diverses actions à mener. Il est notamment prévu de réaliser un guide de bonnes pratiques pour ne pas gaspiller l’alimentation dans les établissements publics, notamment hospitaliers et médico-sociaux. Aussi, des outils pédagogiques sont-ils proposés pour sensibiliser les jeunes à ce chantier.
Commençant par éduquer les enfants chez eux, dans les cantines, ensuite le consommateur moyen lorsqu'il fait ses courses et ensuite le tri entre les méthodes de conservation ET la poubelle.
Gardons en mémoire le nombre de personnes ET animaux qui ne mangent pas "à leur faim" en France d'une part et dans le monde d'autre part.
Dr Frédéric CHABERT.
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En effet, on ne compte plus, en France, les textes de loi qui ne sont pas respectés, parce que personne n'est là pour en imposer l'application.
Pour ne citer que ceux qui nous concerne, l'obligation de déclarer toute morsure canine (avec tout l'arsenal qui va bien ensuite...), d'identifier les carnivores domestiques, ou, pour rester dans l'agro-alimentaire, l'obligation d'étourdissement préalable à l'abattage d'un animal ...
Alors, souhaitons que le lobbies des industriels ne fasse pas capoter son application...
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