Les conditions de financement par les banques sont durcies pour sept petites et moyennes entreprises sur dix, sur au moins une mesure, selon le baromètre KPMG/CGPME.
Les chefs d’entreprise de petites et moyennes entreprises (PME) en France, auraient-ils cette année de meilleures relations avec leur banque ou bien davantage de difficultés pour couvrir leurs besoins en investissement ou en trésorerie ? Selon le dernier baromètre KPMG-CGPME sur le financement et l’accès au crédit des PME (publié fin janvier 2016) sept dirigeants sur dix affirment faire l’objet d’un durcissement d’accès au crédit par leur banque, sur au moins une mesure. Le durcissement peut se traduire par un taux de prêt et des frais plus élevés, ou par un montant prêté plus faible que celui souhaité ou par une demande de garanties supplémentaires.
Les types de crédits sollicités servent à financer pour la majorité de ces dirigeants, tout ce qui touche à l’entretien ou le remplacement, aux équipements également (véhicules, informatique, etc.). Pour près d’un quart des sondés, les crédits sont dédiés au financement de l’innovation.
Les principales difficultés rencontrées aujourd’hui par la plupart des chefs d’entreprise interrogés sont, toujours selon le baromètre, la baisse de chiffre d’affaires et/ou la hausse des coûts et des prix fournisseurs. Pour un quart d’entre eux, il s’agit de redresser leur trésorerie.
Le baromètre pointe aussi l’inquiétude de la majorité des PME sondées sur la situation actuelle de l’économie du pays. Toutefois 55% d’entre elles ne seraient pas ou ‘pas du tout’ inquiètes pour leur activité dans les mois à venir. Enfin, du côté de la sécurité de leurs données, une PME sur dix déclare avoir été victime d’une cyber-attaque en 2015, un écueil qui augmenterait avec la taille de la structure.