![Focus sur le cursus Belge Un professeur vétérinaire belge opère devant des étudiants](https://www.lepointveterinaire.fr/images/b39/ef1fa5fa6d1cf75d0e4c896c8019d/liege-operation-ecole.jpg)
Chaque année, environ 1 000 Français tentent d'intégrer les universités francophones vétérinaires belges. Leur accès est ouvert à tous, mais les non-résidents sont soumis à un quota. Pour ceux qui font partie des heureux élus tirés au sort, l'assurance de devenir vétérinaire en 6 ans, sous réserve de résultats corrects à chaque semestre.
En Belgique, la formation vétérinaire est universitaire. Organisée en six années, elle n'est pas soumise à une entrée par concours, contrairement à la France. Cela n'en reste pas moins un cursus exigeant, sanctionné par des examens à chaque semestre. Une fois le diplôme en poche, la majorité des étudiants français retournent dans leur pays d'origine. Ces jeunes professionnels sont généralement bien accueillis. « En zone frontalière, nous voyons arriver un afflux de candidats sans expérience et sans éléments réellement différenciant sur le CV, note Cyril Chovet, praticien à Loos-les-Lille (Nord). Au démarrage, les confrères formés en Belgique présentent en général une formation pratique moins approfondie, une autonomie moindre face à la clientèle. Ils ont moins l'habitude du discours et de la vulgarisation nécessaires, et ils ont un peu moins de facilité à gérer en autonomie le propriétaire. Mais ces points s'estompent rapidement ! Leur background théorique est plus costaud que celui des vétérinaires formés en France. Le cursus belge a fait ses preuves, même si la surcharge d'étudiants lui porte préjudice. » Pour les vétérinaires qui emploient des diplômés de Belgique, un encadrement accru de la part de leurs confrères plus expérimentés se révèle parfois nécessaire durant les premiers mois d'exercice. « Le manque de pratique fait que, souvent, ils ne sont pas à l'aise, estime Jérôme Marcel, praticien à Flers-en-Escrebieux (Nord). Nous devons être observateurs au départ pour évaluer leur capacité à cerner les personnes, à pratiquer une chirurgie sans stress... Après, oui, il y a de petites différences dans l'approche de la profession, mais pas plus qu'entre chaque école française ! »
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Jeunes vétos formations belges moins autonomes ? !!! J en connais pas mal qui vous apprendrai à faire une césarienne en moins de temps qu il n en faut.
On a tous été nul à chier nos premières années ... c est l expérience et les patrons "mentors" qui vous font devenir bon... alors quelle valeur de comparer des vétos fraichement sortis...
Article sournois plein d'apriori .
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- le principe du concours d'entrée basé sur le mérite est plus juste et plus équitable que celui du tirage au sort (bien qu'il y ait aussi une part de (mal-)chance dans le concours d'entrée...)
- le principal intérêt du système français réside justement dans l'existence de la classe prépa. En 2-3 ans, à partir de rien (= le bac...) on forme des intellectuels capables de construire une réflexion avec des bases scientifiques solides. Cette spécifité n'existe nulle part ailleurs, et pourtant elle est quotidiennement utile... je pense qu'il est plus utile de développer un esprit analytique plutôt que d'emmagasiner des connaissances importantes, et c'est le rôle de la prépa.
- toute expérience dépendra bien évidemment de la façon dont les années de prépa, et les suivantes, auront été vécues par chacun, avec des ressentis fort différents...
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Nous vous invitons à lire le dossier dont cet article est extrait (La Semaine Vétérinaire du 18/03/2016, pages 40 à 45). En aucun cas l’angle pris n’est à charge ou à décharge envers l'un ou l'autre système de formation. Il est même plutôt positif envers le système belge, qui donne sa chance à tous et dispense une formation de qualité. Après il est normal d'avoir de menues différences entre les deux cursus puisqu'ils ne sont pas organisés de la même façon.
La rédaction de La Semaine Vétérinaire
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