![Table ronde sur le bien-être des équidés à la journée de la recherche équine Table ronde sur le bien-être des équidés à la journée de la recherche équine](https://www.lepointveterinaire.fr/images/4c4/ad1d8c1c9b04e924f693eb13208f8/jre-bienetre-cheval.jpg)
La 42e journée de la recherche équine organisée par l’IFCE avec la collaboration de l’Inra a ouvert une session spéciale sur le bien-être des équidés le 17 mars dernier à Paris.
L’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), qui organise cette journée, s’est attaché à cette thématique d’actualité. La notion d’indicateurs sur lesquels se baser pour évaluer le bien-être animal est une nécessité mise en avant par plusieurs intervenants. « Il existe des grilles mais au quotidien, nous avons besoin de nous appuyer sur des indicateurs visibles » explique Martine Hausberger, chercheur au CNRS. En outre, s’appuyer seulement sur les conditions d’évaluation de vie de l’équidé ne permet pas d’évaluer le bien-être de l’animal lui-même. Les études actuelles portent essentiellement sur les indicateurs du mal-être qui peut avoir une expression variée allant de l’agressivité à de l’apathie. « Les études, combinant comportements, postures, physiologie et état sanitaire, suggèrent qu’il serait possible de faire émerger et valider des indicateurs de bien-être, c’est-à-dire d’état positif ».
Notre consoeur Gwenola Touzot–Jourde, enseignante à Oniris, poursuit sur la douleur chez les équidés et l’utilisation de grilles pour l’objectiver : « les grilles d’évaluation de douleurs permettent d’éveiller, d’éduquer, cela change le regard sur le cheval et le standardise ». Le but est d’arriver à déterminer un score de douleur final « qui permet de nous orienter et d’arriver à un suivi ».
M.N.
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Photo : de gauche à droite, Léa Lansade (Inra), Gwenola Touzot-Jourde (Oniris), Martine Hausberger (CNRS) et Christine Briant