Le laboratoire Anses de Ploufragan a confirmé plusieurs cas de maladie d’Aujeszky canine dans plusieurs départements depuis le début de l’année.
Des chiens de chasse sont morts au mois de décembre avec une clinique évocatrice de la maladie d’Aujeszky, comprenant du prurit démentiel sans agressivité évoluant rapidement vers la mort. Le premier cas, un teckel, a été vu le 4 décembre avec des symptômes d’encéphalite, une paralysie du larynx, une parésie des membres, un prurit facial allant vers l’automutilation. Pour cet animal, euthanasié, le résultat de laboratoire a été négatif pour la maladie d’Aujeszky. Le deuxième chien a été présenté le 9 décembre à 16 h en consultation avec des symptômes pathognomoniques, qui n’ont pas laissé l’ombre d’un doute sur le diagnostic : hyperthermie (41 °C) et automutilation par grattage. Le décès survient le soir même à 22 h. Le diagnostic Aujeszky réalisé par l’Anses à Ploufragan, laboratoire national de référence pour cette affection, est positif. Ces chiens avaient participé à une même chasse à Vireux-Wallerand dans les Ardennes et avaient mangé des viscères de sanglier. Un troisième cas a été vu avec de l’hyperthermie et du prurit démentiel, diagnostic confirmé par le laboratoire. Ce chien avait chassé 3 et 5 jours auparavant. D’autres chiens de chasse seraient morts de la « maladie du sanglier », sans qu’on en ait la certitude, l’animal étant mort à l’étranger, ou le propriétaire n’ayant pas consulté de vétérinaire.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 20 et 21 de La Semaine Vétérinaire du 25 mars 2016.
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