La compréhension du bien-être animal et les prises de conscience, notamment en matière d'orientation des achats, ont été évaluées chez les Européens.
L'enquête Eurobaromètre « Attitudes des Européens à l'égard du bien-être animal », parue fin mars, a été menée en novembre et décembre 2015 auprès de 27 672 citoyens des 28 États membres. En voici les principaux enseignements.
Une très large majorité d'Européens (94 %) soulignent la nécessité d'assurer le bien-être des animaux d'élevage : 57 % sont d'avis que c'est « très important » et ça l'est « plutôt » pour 37 %. Seule une faible proportion (4 %) de répondants jugent cet aspect « pas important ».
En outre, plus de quatre personnes sondées sur cinq (82 %) estiment que le bien-être des animaux d'élevage devrait être mieux protégé qu'aujourd'hui. 44 % ont un avis tranché (« oui, tout à fait »), mais plus d'un tiers (38 %) sont moins catégoriques (« probablement »).
L'enquête révèle également que la majorité absolue des Européens (87 %) considère que les campagnes d'information sur le bien-être animal sont un bon moyen d'influencer les comportements de la jeune génération (48 % de « tout à fait » et 39 % de « probablement »). Par ailleurs, près des deux tiers des sondés (64 %) ont indiqué qu'ils aimeraient bénéficier de davantage d'informations sur les conditions dans lesquelles les animaux d'élevage sont traités dans leur pays, alors qu'un tiers d'entre eux (33 %) ne sont « pas du tout » ou « probablement pas » intéressés.
Dans l'ensemble, 59 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles seraient prêtes à payer davantage pour les produits respectueux du bien-être animal. Dans le détail, plus d'un tiers (35 %) des répondants pourraient débourser 5 % supplémentaires et plus d'un sur dix (16 %) accepterait une hausse de 6 à 10 % pour des produits provenant de systèmes de production en adéquation avec ce principe.
Retrouvez l'intégralité de cette actualité en page 12 de La Semaine Vétérinaire n° 1668.
Mesdames et Messieurs les vétérinaires : serait-il possible d'envisager l'installation systématique de vidéo-surveillance dans tous les abattoirs français, chaque caméra serait reliée à un serveur "commun". Ce bureau aurait des vétérinaires surveillants (avec des créneaux tournants). Le vétérinaire en poste choisirait aléatoirement tel abattoir à un instant T. Techniquement envisageable ?
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