![Frédéric Freund et Jean-Pierre Kieffer à la commission parlementaire Frédéric Freund et Jean-Pierre Kieffer à la commission parlementaire](https://www.lepointveterinaire.fr/images/060/21a45c720aa53eb27df2070a3d500/oaba-assemblee-nationale.jpg)
Le 27 avril, l’OABA, présidée par notre confrère Jean-Pierre Kieffer, était auditionnée par la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie.
Cette commission a été créée en mars derniers suite aux différents scandales médiatiques sur les abattoirs en France. L’Assemblée Nationale a ainsi initié les auditions. Le 27 avril, c’est l’association L214 (qui avait révélé les vidéos dans des abattoirs) et l’OABA qui étaient entendues en commission parlementaire.
« Notre attente et notre espoir sont d’avoir un débat parlementaire » martèle Jean-Pierre Kieffer, président de l’OABA. « Il y a déjà eu cinq proposition de Loi, et aucune n’a été inscrite à l’ordre du jour, donc j’espère qu’à l’issue du travail de ce groupe, il y aura une proposition de Loi. Nous ne pouvons pas rester dans cette situation, sans qu’il y ait de débat citoyen ».
L’audition a aussi été l’occasion d’aborder la question de la vidéosurveillance au poste d’abattage. « Les contrôles sont visiblement insuffisants, il n’y a pas que les ONG de protection animale qui le précisent, mais plusieurs rapports de la Commission Européenne ont aussi épinglé la France sur ce sujet » explique Frédéric Freund, directeur de l’OABA. « Suite à ces vidéos portées à la connaissance du grand public, les ONG ont demandé une surveillance continue du poste d’abattage, et c’est d’ailleurs une demande reprise par l’ensemble des fédérations nationales d’abattoir, c’est notable ». Cet outil technique pourrait également apporter un appui alors que le Ministre de l’Agriculture reconnaît que 500 nouveaux ETP dédiés seraient nécessaires en abattoir, mais les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous.
Au Royaume-Uni, la moitié des abattoirs sont déjà équipés de vidéo-surveillance sur la base du volontariat. « Plusieurs abattoirs en France ont déjà des caméras sur les postes de déchargement, il faudrait les généraliser sur le poste d’abattage » poursuit Jean-Pierre Kieffer.
Marine Neveux
A lire le détail dans La Semaine Vétérinaire du 6 mai prochain
ce serait trop simple de dire que l'on a une vidéo surveillance et ne rien prévoir / son utilisation.
Alerter la rédaction sur une réaction
Qui n'a jamais fait les points de sutures sur un animal un "agité"
Et pourquoi une vidéosurveillance dans les élevages de bovins pour que chacun puisse espionner les éleveurs sur le respect du bien-être animal.
Non je ne suis pas prêt à sacrifier les droits de l'Homme au nom des droits des animaux
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
Étourdissement ou plutôt "assommoir" pas d'accord mais trop long à expliquer
Et JPK notre représentant !!!! Il ne représente que lui est quelques adhérents à son mouvement.
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction