La Cour européenne des comptes considère que les programmes européens de lutte contre les maladies animales, sont adaptés mais peuvent être améliorés.
Dans un communiqué de presse publié le 26 avril dernier, la Cour européenne des comptes a examiné les programmes de surveillance, de lutte et d’éradication des maladies animales, en s'intéressant à leur rapport coût-efficacité. Dans l’ensemble, la Cour a conclu que ceux-ci permettaient d’endiguer de manière adéquate la progression des maladies animales. Des succès notables ont été enregistrés, par exemple la diminution des cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les bovins, de salmonellose chez les volailles et de rage chez les animaux sauvages.
Toutefois, elle indique que « des foyers de maladies sont toujours susceptibles d’apparaître ». Elle recommande donc à la Commission et aux États membres de maintenir leur vigilance. Pour ce faire, elle propose à la Commission plusieurs pistes de réflexion :
- de faciliter l’échange d’informations épidémiologiques entre les États membres ;
- d’examiner si la série d’indicateurs existante doit être mise à jour afin de fournir de meilleures informations concernant les activités de contrôle vétérinaire et le rapport coût-efficacité des programmes ;
- d’inclure systématiquement, le cas échéant, un volet « faune sauvage » dans les programmes vétérinaires ;
- de contribuer à garantir la disponibilité des vaccins destinés à être utilisés par les États membres si cela se justifie d’un point de vue épidémiologique.