
L’Unapl, l’Upa et l’Udes demandent aux députés une loi Travail avec des mesures adaptées à leurs besoins spécifiques.
Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME) souffrent d’un manque de reconnaissance auprès des pouvoirs publics et de poids dans le dialogue social et les négociations collectives à venir. L’examen du projet de loi Travail débutant demain à l’Assemblée nationale, trois organisations l’Unapl, l’UPA et l’UDES en profitent pour exiger des députés d’adapter les mesures de ce texte de loi aux besoins de leurs entreprises.
Leur mouvement « Les TPE-PME refusent d’être bâillonnées » créé le 18 avril dernier va dans ce sens. Il souhaite notamment que la voix d’une TPE compte autant que celle d’une grande entreprise. Depuis, avocats, architectes, vétérinaires et autres professionnels de santé, mais aussi artisans (boucher, boulanger, etc.) ont twitté leur refus d’être exclus du dialogue social. « On donne le pouvoir aux gros en tuant les petits. C’est un casus belli inacceptable » a twitté Michel Chassang, le président de l’Unapl.
Pour ces trois organisations, leur mobilisation est légitime : « les TPE-PME ne méritent pas d’être écartées du dialogue social alors qu’elles sont des acteurs essentiels de la vie économique des territoires, des communes et de tous les quartiers. Elles sont le socle de l’emploi de proximité, non délocalisable. Leur rôle est essentiel dans la formation des jeunes, avec l’apprentissage et les stages professionnels, mais aussi l’insertion professionnelle. »