![Règlement sur les médicaments vétérinaires : l’harmonisation en marche Parlement européen](https://www.lepointveterinaire.fr/images/65f/4379f03a10b240ca40ba82da254fa/parlement-europeen.jpg)
Le Parlement européen a adopté, en mars dernier, le règlement sur les médicaments vétérinaires. Si ce texte est définitivement entériné cette année, sa transposition en droit français interviendra d’ici 2018. Un projet ambitieux. Est-il pour autant une véritable révolution pour le secteur vétérinaire ?
La révision de la réglementation européenne qui encadre la vie du médicament vétérinaire était considérée comme indispensable pour remédier aux disparités existantes entre les États membres. À l’origine de cette proposition, la Commission européenne partait du constat que des règles spécifiques étaient nécessaires pour ces produits pour garantir un niveau élevé de santé publique et animale. En septembre 2014, un projet de règlement a été présenté aux États membres avec plusieurs objectifs afin de créer un marché unique des médicaments vétérinaires, inaugurant ainsi au niveau européen la première base juridique pour ce secteur, ce qui est une révolution. Le texte vise notamment à accroître la disponibilité des médicaments vétérinaires, à alléger les charges administratives, à stimuler la compétitivité et l’innovation, mais aussi à lutter contre la résistance aux antibiotiques. La Commission a d’ailleurs fait de ce dernier point l’une des problématiques centrales de ce texte.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 48-53 de La Semaine Vétérinaire n° 1673.
Si je comprends bien, les médicaments seront plus abordables (vous donnez le sens que vous voulez au mot abordable), tout en voulant lutter contre l'antibio-résistance ... Pas convaincu !
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
Aujourd'hui et demain encore plus, on va vendre tous les médicaments sur amazone avec un diagnostic sur Facebook! .... et on veut prétendre lutter contre l'antibio-résistance ... en emmerdant surtout le praticien qui ,dans sa clinique ou à la ferme ne va pas pouvoir utiliser tous les médicaments ( ce que je trouve tout à fait normal, il n'est pas nécessaire de prendre un canon pour tuer une mouche! Mais non au deux poids deux mesures non à la disponibilité tous azimuts qui va contre la lutte irraisonnée de l'utilisation du médicament vétérinaire.
Un véto mixte à la retraite et content d'y être!!! au regard de la connerie administrative( et les lobbies) qui nous dirigent
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
Le mot même "vétérinaire" a disparu de quasiment toute l'administration (c'est tout un symbole), le nouveau CDD nous considère désormais ouvertement non plus comme des "médecins vétérinaires confraternels" mais comme des "commerçants concurrents". Et ce discours populiste envers la population agricole va bien dans le même sens, promettant une baisse des prix... sans aucun sacrifice sur le service ? bien au contraire...
Aujourd'hui, les éleveurs appellent chez mestrallet et ses potes pour avoir le "bon" (ou le mauvais...) conseil, et se font expédier les médocs "au meilleur prix". Nous savons tous que cette vision fallacieuse de la médecine vétérinaire est au final contre-productive pour l'élevage, mais, aveuglé par la guerre des prix, l'éleveur met le doigt (et le bras !) dans l'engrenage, croyant faire des économies sur les actes en consommant plus de caisses de médicaments... et compte les morts !
Les vétérinaires se désintéressent ainsi progressivement de la rurale, principalement à cause du manque de pérennité de l'activité, et non pour des raisons humaines comme on tente parfois de nous le faire croire !
Le législateur se fiche TOTALEMENT de la disparition des vétérinaires en milieu rural, guidé par quelque lobbies agricole aveuglé. Au final, après notre disparition, qui en fera les frais ? L'éleveur, naturellement, mais aussi l'animal...
Tant que notre agonie n'est pas terminée, il est encore temps de changer les choses, à nous de nous battre collectivement en faisant entendre les bons arguments au bon endroit !
Alerter la rédaction sur une réaction
Pas de fausse indignation svp ni de suppositions gratuites à mon égard !
Je suis largement scandalisé par ces recommandations mais surement pas pour les mêmes raisons et bien certain que la recommandation du vétérinaire unique admis à prescrire hors examen clinique vous comble d'aise.
Ce serait la porte ouverte à l'intimidation de l'éleveur par son vétérinaire sanitaire et au chantage aux médicaments.
Mais comme toute médaille a son revers ça sonnera probablement le glas de la confusion entre vétérinaire sanitaire et vétérinaire conseil de l'élevage pour un conflit d'intérêt évident.
Nous aurons donc le vétérinaire qui va examiner l'animal et prescrit dans la foulée de son examen et qui sera probablement le vétérinaire sanitaire mais interdit de BSE-PS, le vétérinaire conseil qui fera le BSE-PS et fera une prescription de protocole de soins valable 1 an pour une délivrance exclusivement par les pharmaciens qui se feront alors une joyeuse guerre des prix.
Je pense que les vétérinaires "de terrain" réaliseront alors qu'ils sont déjà depuis longtemps presque exclusivement des vétérinaires conseils qui profitent à plein du décret prescription- délivrance en vendant des médicaments au comptoir hors examen clinique et que vous ne regrettiez amèrement le système actuel et ses Mestrallet
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
trop aimable !
Alerter la rédaction sur une réaction