Le congrès de l’Association of Veterinary Anaesthetists (AVA) a permis aux vétérinaires anesthésistes européens de faire le point sur les propriétés méconnues des molécules qu’ils utilisent au quotidien.
Près de 200 vétérinaires anesthésistes du monde entier se sont réunis à Lyon du 20 au 22 avril pour faire le point sur l’actualité scientifique de leur discipline. La journée de précongrès était dédiée à la rythmologie. Thibaut Ribas (diplomate Ecvim-CA, praticien à Azurvet, Cagnes-sur-Mer) a détaillé les caractéristiques des troubles du rythme rencontrés chez les animaux, avant d’en préciser la prise en charge thérapeutique (notamment la lidocaïne pour les troubles du rythme ventriculaire ou le diltiazem dans le contrôle des fibrillations atriales). Le programme scientifique du congrès avait pour objectif de présenter les propriétés insoupçonnées des drogues, notamment leurs effets sur l’environnement et sur l’anesthésiste lui-même. Hugh Hemming (chef du département d’anesthésie du Weill Cornell Medical Center de New York) a ainsi présenté la neurotoxicité des anesthésiques : chez l’homme, un lien entre l’exposition cumulée aux anesthésiques volatiles et la maladie d’Alzheimer est suspecté.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 13 de La Semaine Vétérinaire n° 1674.