Si la kétamine injectable venait à être classée comme stupéfiant, de nouvelles obligations incomberaient aux praticiens, particulièrement en matière de traçabilité.
Le débat autour du classement de la kétamine injectable comme stupéfiant ne s’essouffle pas. En décembre 2014, l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) rendait un avis dans lequel elle recommandait cette mesure. En septembre dernier, c’est la mise à jour d’une note sur les médicaments vétérinaires considérés comme stupéfiants qui a fait réagir. Celle-ci vient renforcer le cadre réglementaire régissant la traçabilité de ces produits. Ces indications pourraient aussi être synonymes de nouvelles obligations pour le praticien, alors même qu’un projet d’arrêté, encore dans les tuyaux, prévoit de classer ce médicament dans la catégorie des stupéfiants. Des précisions qui peuvent laisser présager une évolution de la réglementation.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n°1694 du 4 novembre 2016.