Au 1er juillet 2017, les laboratoires pharmaceutiques vétérinaires devront déclarer les avantages et les liens d’intérêts entretenus avec les membres de la profession vétérinaire.
En plus de la transmission à l’Ordre national des vétérinaires des conventions de recherche et/ou d’hospitalité, les industriels du médicament vétérinaire devront aussi, à partir du 1er juillet, rendre publics les liens d’intérêts contractés avec les membres de la profession vétérinaire et, plus largement, avec les professionnels de santé. Le décret du 26 janvier 2017 « relatif à la transparence des avantages accordés par les entreprises produisant ou commercialisant des médicaments vétérinaires » vient préciser les modalités de cette nouvelle obligation. Sans surprise, il reprend les conditions existant déjà en santé humaine. Comme l’indique le décret susvisé, les laboratoires devront publier sur le site internet Transparence.sante.gouv.fr les rémunérations et les avantages (transports, repas, hébergement, dons de matériels, etc.) qu’ils ont versés à certains acteurs de la santé animale, en l’occurrence les vétérinaires et les étudiants vétérinaires, ainsi que les conventions qui les unissent. Les liens devront être déclarés, qu’ils aient été contractés directement ou indirectement.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 12 de La Semaine Vétérinaire n° 1706.
Serions-nous des professionnels de la santé ? Et dans ce cas, puisque nous bénéficions des mêmes contraintes, pourrions-nous prétendre aux mêmes avantages ?
Qu'est-ce que ce serait équitable ainsi !
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