1re journée de l’ANMV : une formule gagnante - Le Point Vétérinaire.fr

1re journée de l’ANMV : une formule gagnante

Michaella Igoho-Moradel | 28.09.2017 à 11:09:29 |
Salle de congrès, assemblée
© Michaella Igoho-Moradel

Réforme de la réglementation européenne sur le médicament vétérinaire, Brexit, alternatives aux antibiotiques, pharmacovigilance, etc., telles sont les problématiques sur lesquelles les acteurs de la santé animale ont été invités à échanger lors de la 1re journée de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV).

Des actualités, des échanges, des idées et des solutions proposées : la 1re édition de la journée de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) – adossée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) –, qui s’est tenue le jeudi 21 septembre à Fougères (Ille-et-Vilaine), a été placée sous le signe du dialogue direct avec les acteurs de la santé animale (vétérinaires, académiciens, éleveurs, industriels, administration, etc.). Au travers des problématiques abordées, il était aussi question de l’avenir de la santé animale face aux nombreux défis qui l’attendent et de la façon dont l’ANMV pourrait y répondre. Après l’introduction de Roger Genet, directeur général de l’Anses, Jean-Pierre Orand, directeur de l’ANMV, a présenté les activités de l’agence, puis les points essentiels de son actualité ont été exposés, avec la présence d’une centaine de participants. Cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de l’ANMV, qui fait de la communication l’une de ses orientations phares. Il s’agissait de dialoguer ensemble afin de faire connaître les attentes et les contraintes de chacun face aux enjeux de demain.

Plan ÉcoAntibio : plus qu’un succès, un record !
C’est de façon inédite que Jean-Pierre Orand a révélé les résultats tant attendus du plan ÉcoAntibio 1, qui ne constituent pas uniquement un succès mais un record. En effet, sur la période 2012-2016, le taux d’exposition aux antibiotiques a baissé de 37 %, dépassant ainsi largement les objectifs de réduction de - 25 %. Plus notable encore, la consommation des céphalosporines de 3e et 4e générations (C3G et C4G) a, elle, chuté de 80 %, quand les fluoroquinolones ont baissé de 71 %. Face à ces excellents résultats, Jean-Pierre Orand salue les efforts de la profession et se dit confiant pour le second plan ÉcoAntibio. La France a d’ailleurs été félicitée par la Commission européenne qui concluait qu’« un certain nombre d’aspects des mesures instaurées en France et visant à encourager l’utilisation prudente d’antimicrobiens chez les animaux pourraient servir d’exemples de bonnes pratiques potentielles pour d’autres États membres ».

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1733.

Michaella Igoho-Moradel
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