Le 14 avril dernier s’est tenue l’assemblée générale de l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) à Paris. L’occasion de revenir sur les évolutions ou les régressions en matière de bientraitance animale des animaux de rente.
Le ministère en charge de l’agriculture a élaboré une stratégie de la France pour le bien-être des animaux pour 2016-2020. Dans ce cadre, trois réunions ont été organisées en 2017, couvrant de nombreuses thématiques : la transportabilité des animaux, le sexage des embryons in ovo (pour éviter le broyage des poussins mâles dans la filière des poules pondeuses), la mise en place du Centre national de référence sur le bien-être animal (dirigé par l’Inra), etc. « C’est grâce au travail constructif de ce comité d’experts qu’ont pu être mises en place, à la demande originelle de l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA), des cellules départementales de veille de la maltraitance animale, dont le déploiement s’effectuera au cours de l’année 2018, explique Frédéric Freund, directeur de l’OABA. Leur but est d’identifier les élevages “à risque” et d’apporter des solutions préventives, un encadrement ou un suivi de l’éleveur en difficulté, afin d’éviter d’avoir à intervenir en urgence pour retirer des animaux en piteux état. »