Arrêt de travail Covid : les conditions d’octroi des indemnités journalières prolongées - Le Point Vétérinaire.fr

Arrêt de travail Covid : les conditions d’octroi des indemnités journalières prolongées

Jacques Nadel | 09.12.2020 à 08:30:00 |
Covid-19
© Maksim Tkachenko-Istock

La prolongation se poursuit jusqu’au 31 décembre.

Les conditions dérogatoires de versement des indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) mises en place en faveur des personnes en arrêt de travail parce qu’elles sont vulnérables, ou « cas contacts à risque de contamination », ou parce qu’elles doivent garder leur enfant placé en isolement, sont prolongées jusqu’à la fin de l’année (décret du 14.11.2020 paru au JO du 15.11.2020).

Les travailleurs indépendants et les non-salariés agricoles se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, pour les mêmes motifs, peuvent également continuer à bénéficier des conditions dérogatoires d’indemnisation.

Concernant les salariés de droit privé, seuls les « cas contacts » placés en isolement sans possibilité de télétravail peuvent prétendre aux IJSS dans les conditions dérogatoires. En effet, les personnes vulnérables et les parents d’un enfant de moins de 16 ans ou d’une personne en situation de handicap ne peuvent pas en bénéficier dans la mesure où ils peuvent bénéficier du dispositif d’activité partielle.

Les conditions dérogatoires d’octroi des IJSS sont inchangées. Pour pouvoir bénéficier des IJSS, les parents et les « cas contacts » ne pouvant pas travailler doivent se déclarer en ligne, via le téléservice mis en place à cet effet par la caisse nationale d’assurance maladie (declare.ameli.fr). Les personnes vulnérables peuvent obtenir un arrêt de travail d’un médecin ou directement depuis ameli.fr.

 

Jacques Nadel
1 commentaire
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Frédéric Mathieu, Vétérinaire le 29-06-2021 à 18:17:52
Qu'en est il des vétérinaires atteints d'un covid long avec sequelles cardiaques et pulmonaires arrétés pour 2 mois et demi ?
Pour eux rien ...
je suis dans ce cas de figure difficile de s'entendre dire qu'on fait pas parti du dispositif dérogatoire quand on a perdu 40 % de sa capacite respiratoire et qu'on est en fibrillation atriale , cela parait moins important que d'habiter avec une personne vulnérable...
la logique dans tout cela.
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