Assurance-chômage “universelle” : avec quel financement ?

Emmanuel Macron a pointé l’importance de la réforme de l’assurance chômage, de la formation professionnelle et l’apprentissage, lors de son premier entretien télévisé.

Concernant l’assurance-chômage, de nouveaux entrants pourraient avoir accès à la  nouvelle assurance chômage « universelle », notamment les non-salariés, les indépendants , les agriculteurs, mais aussi les salariés démissionnaires.

Les démissionnaires pourront en bénéficier au bout de cinq ans (ou 6 ans ou 7 ans ?) dans l’entreprise, mais cette démission serait encadrée : il faudra avoir un « projet » qui serait selon président de la République, la condition pour toucher des allocations : cela se baserait sur le souhait de créer son propre projet professionnel. L’autre solution, changer d’activité n’a pas été évoquée.

Aussi, l’idée de mieux encadrer les demandeurs d’emploi qui refuseraient des propositions de postes par Pôle Emploi, a été évoquée.  La limite serait-elle fixée à deux refus ?

Pour l’assurance-chômage universelle, la question du financement de cette nouvelle mesure se pose, les partenaires sociaux devraient être consultés prochainement par le gouvernement sur ce point. Des financements pourraient être demandés aux employeurs qui licencient mais qui paient déjà une cotisation patronale chômage, mais aussi aux salariés. A ces coûts supplémentaires pas encore fixés, s’ajoute la dette du régime de l’assurance-chômage qui selon l’Unedic avoisinerait les 38 milliards d’euros en 2018.

Reste à savoir de quelle durée sera cette indemnisation d’assurance-chômage et de quel montant.