Avemix n°150 : des risques neurologiques identifiés chez le cheval adulte - Le Point Vétérinaire.fr

Avemix n°150 : des risques neurologiques identifiés chez le cheval adulte

Michaella Igoho-Moradel

| 31.08.2023 à 11:48:00 |
© Istock - SKOVAX

En juillet 2023, le résumé des caractéristiques de ce produit a été modifié avec la mise à jour des précautions particulières chez l’animal. Ces effets indésirables y sont désormais mentionnés.

Des risques d’effets indésirables ont été identifiés lors de l’utilisation hors AMM chez le cheval adulte du médicament vétérinaire Avemix n°150 (Vetoquinol). Composée de sulfaméthoxypyridazine et de triméthoprime, ce traitement est destiné aux jeunes animaux (veaux, agneaux, poulains, porcelets) mais également des lapins et volailles, pour la prise en charge des infections gastro-intestinales à germes sensibles.

« L’innocuité et l’efficacité d’Avemix n°150 chez le cheval adulte n’ont pas été étudiées. Cependant, son large spectre d’activité et sa commodité d’administration (par voie orale) en font un médicament attractif pour le traitement de diverses infections du cheval adulte, et ce malgré la présence sur le marché d’autres médicaments avec une association trimethoprime-sulfamide, à administrer par voie orale et autorisés chez le cheval adulte » indique l’Agence nationale du médicament vétérinaire (Anses-ANMV).

L’agence attire l’attention des vétérinaires praticiens sur les risques spécifiques à l’utilisation de ce médicament chez les chevaux adultes. La majorité des déclarations liées à ce médicament concernent les équidés adultes. « Les remontées du terrain rapportent, chez le cheval adulte, majoritairement des symptômes nerveux, notamment de l'ataxie (dans presque la moitié des cas) qui peut être associée à des tremblements, du nystagmus, voire parfois des convulsions, amaurose, myosis et des chevaux restant couchés. De plus, de nombreux cas d'oedèmes déclives des membres ont été rapportés, parfois liés à une vascularite, ainsi que des cas d'uvéites associées dans certains cas à des ulcères cornéens. Également rapportées, les quelques réactions d’hypersensibilité consistent principalement en des cas d’urticaire ou d’œdèmes faciaux ». 

Michaella Igoho-Moradel

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