La consommation d’antibiotiques en médecine vétérinaire poursuit son recul. L’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) souhaite évaluer, au cours des prochaines années, l’impact de la diminution importante du recours aux antibiotiques critiques.
En 2017, la consommation d’antibiotiques en santé animale poursuit sa baisse. Mais à y regarder de plus près, cette diminution continue ne concerne pas toutes les espèces, c’est l’une des informations communiquées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) lors de sa journée “antibiorésistance”, qui s’est tenue le 13 novembre à Paris. Sur l’année de référence, elle constate bien que l’exposition des animaux aux antibiotiques a été réduite de 3,6 % par rapport à 2016. Le volume total des ventes s’élève ainsi à 499 t d’antibiotiques et s’inscrit en baisse de 5,9 % par rapport à l’année 2016 (530 t). « Il s’agit du tonnage le plus faible enregistré depuis le début du suivi en 1999 (1311 t). Une diminution de 45,2 % est observée par rapport à 2011, année de référence pour le premier plan ÉcoAntibio. Cette évolution est en grande partie imputable à une diminution des ventes d’antibiotiques administrés par voie orale », indique l’agence. Pour Patrick Dehaumont, directeur général de l’alimentation (DGAL), les résultats du plan ÉcoAntibio sont très encourageants et doivent inciter à maintenir les efforts consentis par tous les acteurs.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1786.