Une enquête met en lumière l'évolution des attentes et des besoins des propriétaires d'animaux en matière de funéraire animalier, ainsi que la nécessité d'une évolution de la réglementation pour mieux reconnaître la valeur des animaux décédés.
Esthima mène une étude tous les 2 ans sur les attentes de Français en termes de fin de vie de leur animal. La dernière* montre que 89,9 % des répondants expriment le désir que la loi évolue pour faire sortir la dépouille animale de son statut actuel de déchet, « soulignant la nécessité d'une reconnaissance de la valeur et de la dignité du corps de leur compagnon », analyse Esthima. Elle révèle également que 44,7 % reconnaissent la douleur ressentie par les proches lors du décès d'un animal de compagnie. Cependant, seulement 13,2 % des répondants ont recherché des conseils auprès de leurs proches pour organiser les obsèques de leur animal, « indiquant un besoin potentiel de soutien et de ressources dans ce domaine ». 52,2 % auraient souhaité bénéficier d'un jour de congé pour faire leur deuil.
De plus en plus de demandes, si possible écologiquesL'étude met en évidence une tendance croissante du recours aux services des pompes funèbres animalières depuis 2022, avec une augmentation de 9,6 % des répondants optant pour ces services. « La prise en charge, le respect du corps et la possibilité de conserver un souvenir sont des critères essentiels dans le choix des obsèques pour près de 87,4 % des répondants ». 23,4% à souhaiter conserver une urne funéraire à domicile (+6,7%). Par ailleurs, 70,3 % des répondants se disent sensibilisés à l'aspect écologique lors du choix des obsèques pour leur animal. « Cette préoccupation pour l'écologie se reflète également dans la demande croissante de techniques de traitement des corps plus respectueuses de l'environnement ».
* Étude Datapets pour Esthima réalisée par questionnaire auto-administré en ligne entre le 12 et le 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1975 propriétaires de chiens et / ou de chats déjà confrontés à la mort d’un animal leur appartenant, âgés de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.