Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi 31 août. Il a notamment été interrogé sur le référendum d’initiative partagée.
Au micro de Jean-Jacques Bourdin ce lundi 31 août, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est exprimé sur le référendum d’initiative partagée lancé récemment sur la question du bien-être animal (BEA). « A titre personnel, je pense que ce n’est pas le bon véhicule, on ne répond pas par oui ou par non à une la question du BEA », a-t-il indiqué. Pour illustrer cette complexité, il a pointé du doigt plusieurs questions sous-jacentes aux propositions du référendum : tout le monde sera-t-il prêt à payer plus cher la viande ? Quelles seraient les conséquences sur l’aménagement du territoire d’élevages qui seraient uniquement plein air ?
Pour la chasse, il a défendu une politique progressive, comme la récente interdiction de la chasse à glue pour une année seulement pour l’instant.
Si le ministre refuse donc toute position dogmatique (« ne soyons pas manichéen, la nature, ce n’est pas binaire »), il est plus catégorique sur certains sujets comme l’élevage à fourrure : « je suis prêt à réunir les acteurs de la filière pour voir comment il est possible de les accompagner pour une transformation d’activité. »
Autre sujet d’actualité évoqué, l’affaire des chevaux mutilés et tués. L’enquête avance, selon le ministre.
Enfin, interrogé sur la place de l’agriculture dans le plan de relance de l’économie qui sera présenté par le gouvernement le 3 septembre, il a notamment indiqué qu’une part serait consacrée aux établissements d’abattage. « Les abattoirs gagnent aujourd’hui pratiquement zéro euros, sauf s’ils appartiennent à un grand groupe. Le plan de relance est une opportunité d’investir massivement dans les abattoirs pour faire en sorte qu’eux même investissent. »
Pour visionner l’interview complète, cliquez sur ce lien.
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