Actuellement, aucune limite maximale de résidus (LMR) n’est fixée quant aux nanoparticules pharmacologiquement actives ou quant à la sécurité des médicaments vétérinaires contenant des nanoparticules. L’European Medicines Agency (EMA) a fait ses recommandations.
L’EMA a publié un document sur la nécessité d’établir une ligne directrice sur la sécurité des nanoparticules* dans le contexte de l’établissement de LMR et d’autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments vétérinaires. Certains médicaments vétérinaires peuvent effectivement contenir des nanoparticules que ce soit en tant que principe actif qu’excipient. Elles sont notamment utilisées comme vecteurs de médicaments, en chimiothérapie par exemple, puisque leur très petite taille permet plus aisément une diffusion dans les cellules cancéreuses.
Une telle ligne directrice permettrait de donner des indications quant à l’évaluation de la sécurité des nanoparticules au sein des médicaments vétérinaires non seulement vis-à-vis des animaux traités mais aussi des consommateurs de denrées d’origine animale et de l’environnement.
* D’après le rapport du Comité de la Prévention et de la Précaution (CPP), une nanoparticule est définie comme un « objet dont au moins 2 des 3 dimensions dans l’espace sont inférieures à 100 nm ».
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