Bilans et perspectives intéressantes présentés lors des dernières JRP - Le Point Vétérinaire.fr

Bilans et perspectives intéressantes présentés lors des dernières JRP

20.02.2012 à 06:00:00 |
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Progrès en santé animale, nouvelles approches en gestion des maladies, diminution des dépenses du curatif sur 10 ans : aux dernières Journées de la recherche porcine qui se sont tenues les 7 et 8 février 2012 à Paris, les participants ont positivé !

Plusieurs communications orales étaient dédiées à la santé animale stricto sensu. L’une d’entre elles portait sur une étude menée dans différents abattoirs de l’ouest de la France qui a notamment révélé que la situation des élevages vis-à-vis de la rhinite atrophique s’est nettement améliorée depuis 1987. En effet, en 2010, la note* moyenne des nez contrôlés était de 2,3 versus 4 en 1987.
Côté syndrome dysgénésique et respiratoire porcin (SDRP), une approche de gestion collective de la maladie par modélisation mathématique a été développée. Le modèle représente l’ensemble des cheptels d’un groupement de producteurs et prend en compte les mouvements d’animaux entre les troupeaux, ainsi que l’évolution dans le temps du statut épidémiologique de ces derniers. Une autre étude relative au SDRP révèle que la distribution du potentiel infectieux du virus (de lignage européen) conduit à une durée moyenne d’infectiosité de 14,8 jours, un pic d’infectiosité à 9 jours post-infection (JPI) et un arrêt au-delà de 42 JPI. Ces résultats suggèrent une durée moyenne plus courte que celles obtenues par d’autres auteurs, qui décrivent une excrétion virale allant jusqu’à 56 JPI.

Une autre étude s’est intéressée à l’évolution des dépenses de santé nationales en élevage de porcs sur 10 ans, à partir de la base de gestion technico-économique (GTE). Les résultats montrent qu’entre 1999 et 2009, chez les naisseurs-engraisseurs, les dépenses de santé totales (en euros par 100 kg de carcasses) diminuent en lien avec la baisse des supplémentations par voie orale, des antibiotiques et des anti-inflammatoires injectables. En parallèle, les dépenses de vaccins augmentent et les produits de conduite d’élevage restent stables. Chez les postsevreurs-engraisseurs, la baisse globale est également corrélée avec celle des antibiotiques et des anti-inflammatoires injectables.

Nathalie Devos

*selon la grille de notation de l’Institut du porc (Ifip)

Pour l’intégralité de l’article, voir La Semaine Vétérinaire n° 1483 du 17 février 2012 en page 20

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