Castration des porcelets : les éleveurs autorisés à utiliser des anesthésiques locaux - Le Point Vétérinaire.fr

Castration des porcelets : les éleveurs autorisés à utiliser des anesthésiques locaux

Tanit Halfon | 04.03.2020 à 16:12:11 |
porcelet
© iStock-NeilyImagery

Deux arrêtés confortent les récentes annonces du ministre de l’Agriculture sur l’arrêt de la castration des porcelets à vif. Ils permettent aux éleveurs de pouvoir réaliser, si besoin, des anesthésies locales.

Le ministère de l’Agriculture aurait-il choisi la voie de l’anesthésie locale pour l’arrêt de la castration à vif des porcelets ? C’est ce que laisse penser deux récents arrêtés, datés du 24 février et publiés au journal officiel le 27.

Le premier est relatif aux normes minimales pour la protection des porcs d’élevage. Il y est ainsi indiqué que « la castration chirurgicale à vif des porcs domestiques mâles est interdite » et que « seule la castration chirurgicale avec anesthésie et analgésie par d'autres moyens que le déchirement des tissus est autorisée ».  

Le deuxième arrêté est spécifiquement dédié à la gestion de la douleur par les éleveurs. Il indique que ces derniers sont autorisés à employer « tout traitement analgésique ou anesthésique local visant à atténuer ou supprimer la douleur ». La castration des porcelets n’est évidemment pas le seul acte potentiellement visé par cette nouvelle autorisation, actes de médecine et chirurgie vétérinaires pour lesquels les éleveurs bénéficient d’une dérogation pour leur réalisation (cf arrêté du 5 octobre 2011). L'arrêté entrera en vigueur le 31 décembre 2021.

Outre la question de la castration des porcelets, le premier arrêté renforce un certain nombre de normes minimales relatives à la protection des porcs. Le type et le nombre de matériaux d’enrichissement sont détaillés suivant le nombre de porcs par case. Dans tous les cas, il faut au moins un matériau optimal ou sous-optimal. Les modalités d’accès aux nourrisseurs et aux auges sont précisées. Enfin, l’arrêté souligne bien qu’un accès à l’eau en continu est une obligation, même si les animaux sont alimentés par soupe.

Pour consulter les arrêtés, cliquez sur les liens suivants : (1) et (2).

Tanit Halfon
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.