Les universités du Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral (SNVEL) se sont tenues en mode digitale le 2 octobre 2020, contexte sanitaire oblige. Un succès pour autant comme en témoignent le nombre de participants à distance (150) et des thématiques d’actualité qui suscitent la réflexion et échanges.
Les universités de printemps du SNVEL étaient initialement prévues à St-Malo, contexte sanitaire oblige, elles ont été reportées au 2 octobre 2020 en format digital, apprécié par les participants amenés à voter en fin de journée. En outre, deux tables-rondes ont été organisées autour du thème : « Chaines et réseaux vétérinaires : le new deal ? », et animées par notre confrère Philippe Baralon (Phylum).
Un succès comme en témoignent les plateaux riches et diversifiés des intervenants, et aussi les réactions nombreuses et engagées des internautes au fil des conférences. Le sujet ne laisse pas de marbre, et l’évolution croissante en France des chaines et réseaux suscite de l'intérêt, des questions, mais aussi des craintes. « C’est un phénomène mondial, récent et en forte augmentation » démontre Lucile Frayssinet (Phylum), chiffres à l’appui. « C’est un phénomène irréversible. Les cliniques qui sont dans des groupes ne redeviendront pas indépendantes. Mais irréversible ne veut pas dire irrésistible » poursuit-elle. « Il y a toujours de la place pour les indépendants. » Les groupes se sont développés de façon assez tardive en France, depuis 2007, et fortement depuis les 5 dernières années. Pourquoi ce décalage en France par rapport aux autres pays comme la Suède et le Royaume - Uni par exemple ? En France, la situation règlementaire est particulière.
Ces tables rondes sont une première étape d'un travail de réflexion. Laurent Perrin, président du SNVEL invite à poursuivre la réflexion à toutes les étapes de la carrière. « Il va falloir aller regarder dans d’autres professions qui ont subi ces transformations et nous devons collectivement essayer de mesurer les impacts. En France on est au tout début des choses. »
Photo : De gauche à droite : Philippe Baralon (associé fondateur de Phylum), Anne Daumas, directrice du SNVEL, Laurent Perrin, président du SNVEL.
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