Long, souvent difficile à suivre, anxiogène, parfois conflictuel, le contrôle fiscal est toujours une épreuve. Cette procédure, qui peut être coûteuse, nécessite une préparation minutieuse, afin de limiter les risques de redressement.
C’est un fait, ces dernières années les redressements pour fraude fiscale ont augmenté, dépassant les 20 milliards d’euros pour l’année 2015 (+ 18 % en deux ans), selon le gouvernement Valls. Signe que le fisc est plus scrupuleux ou que les dirigeants le sont moins ? Les avis divergeront toujours. Reste un constat partagé par les avocats, les experts-comptables et les chefs d’entreprise : un contrôle fiscal est une épreuve délicate à mener. D’autant plus qu’il peut s’étaler sur plusieurs mois et qu’il perturbe de fait la vie de l’entreprise. Cela étant, même si les redressements augmentent, toute structure qu’elle soit tenue par un professionnel libéral ou exploitée en société, a peu à craindre de cette procédure dès lors que sa comptabilité est à jour. Reste qu’avant que le résultat d’un contrôle fiscal se solde par une absence de redressement, à tout le moins une taxation minimale, il faudra s’armer de patience. Et bien souvent, la patience ne suffit pas. En effet, à moins d’être un spécialiste de la finance et de la fiscalité, la présence d’un professionnel, avocat et/ou expert-comptable est presque indispensable pour dialoguer avec les agents du ministère de l’Économie et des Finances. Voici néanmoins quelques conseils pour aborder au mieux un contrôle fiscal.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 46-47 de La Semaine Vétérinaire n° 1756.