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Comment sauver la spécialisation dans les ENV

Tanit Halfon | 29.03.2018 à 15:02:58 |
Un vétérinaire faisant une échographie
© Zoranm – iStock

Les Écoles nationales vétérinaires (ENV) souffrent d’un manque de spécialistes. Pour y remédier, un récent rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) préconise de construire un nouveau modèle de développement, qui augmenterait les moyens financiers des établissements, sans faire davantage appel aux crédits de l’État.

Le spécialiste dans les Écoles nationales vétérinaires (ENV) françaises est-il une espèce menacée ? C’est ce que laisse entendre le tout dernier rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) sur le “développement de la médecine vétérinaire spécialisée des animaux de compagnie et animaux de sport dans les écoles nationales vétérinaires” de François Gerster et Vincent Steinmetz. L’objectif : « explorer les opportunités (notamment génératrices de ressources propres pour les établissements) et les modalités juridiques et financières susceptibles de créer des conditions favorables pour héberger et développer ces activités dans les domaines des animaux de compagnie et des animaux de sport ». Pour y répondre, le rapport construit son analyse sur la base que le spécialiste est membre du collège européen. Il montre ainsi qu’en  France, en 2017, seuls 30 % des vétérinaires spécialistes membres du collège européen exerçaient au sein des établissements publics. En 2013, ils étaient 51 % en Europe. Pour comparaison, le ratio public/privé s’élève à 63/37 en Belgique. De plus, alors que l’on compte 53 spécialistes pour deux facultés en Belgique (Gand et Liège), en France, les quatre écoles totalisent 52 vétérinaires spécialistes. Pour faire face à cette situation, le rapport préconise la mise en œuvre d’un « modèle de développement innovant » pour augmenter les moyens des établissements, une évolution nécessaire pour garantir « la présence des compétences dans l’objectif de l’excellence de l’enseignement », mais aussi pour le rayonnement national et international des écoles.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1757.

Tanit Halfon
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