Le congrès de la British Equine Veterinary Association (Beva) vient de s’achever à Birmingham. Lors de l’assemblée générale de l’association, le président Jonathan Pycock a présenté les résultats du projet #ilovebeinganequinevet.
Le congrès de la British Equine Veterinary Association (Beva) a eu lieu à Birmingham du 13 au 15 septembre ; il a permis de réunir de nombreux congressistes venant du monde entier. Le programme a été varié avec des salles dédiées à l’orthopédie, à la médecine interne, à la reproduction, aux urgences, … mais aussi à des communications scientifiques courtes et à es sessions destinées aux nurses ou auxiliaires.
Lors de l’assemblée générale de l’association, le président Jonathan Pycock a présenté les résultats du projet #ilovebeinganequinevet, vaste projet permettant aux vétérinaires d’exprimer un sentiment positif vis-à-vis du métier de vétérinaire équin et engendrant un sentiment important de cohésion au sein de la profession. Que du bonheur ! Et si nous faisions la même chose en France ?
Son altesse royale la Princesse Anne était présente au congrès, et notamment à la conférence présentée par le Dr Juan Samper, professeur à l’université de Floride, sur le sujet « des challenges et opportunités en pratique équine » dans les années à venir. Il a fait le point sur les attentes de la nouvelle génération qui diffèrent de celles des générations précédentes. L’un des points qu’il a soulevé est ce que disent de nombreux étudiants : « J’adore les chevaux, et j’adorerais travailler avec eux mais le nombre d’heures de travail et le salaire de départ m’en ont dissuadé et j’ai donc pris un poste dans une clinique et je travaille avec les petits animaux ». Des données issues de la Beva et de l’American Association of Equine Practitioners (AAEP) indiquent que nous ne sommes plus attractifs en équine pour les nouveaux diplômés que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. Du fait de cette non attractivité, l’âge moyen des vétérinaires équins augmente. Le Dr Samper fait le constat qu’il est temps de nous lever tous ensemble pour essayer de trouver et proposer des solutions pour redevenir attractifs et nous adapter à toutes les nouvelles technologies et sans doute une nouvelle façon de travailler. Si nous, vétérinaires équins, ne devenons pas pro-actifs, ne tenons pas compte des changements des technologies et des résultats de la recherche et ne prenons pas en compte des changements de population de notre profession, nous en subiront les conséquences ainsi que nos clients. Tout challenge apporte de nouvelles opportunités, garder un esprit ouvert et prendre avantage de la situation, permettra de tirer beaucoup de choses positives en tant que discipline et profession. Il convient de profiter de cette opportunité qui concerne la profession vétérinaire équine dans le monde et bien entendu en Europe et en France !
Le congrès a aussi été l’occasion de la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau président Renate Weller, professeur en « Comparative Imaging and Biomechanics » au Royal Vet College (RVC).