15 agents sont missionnés pour lutter contre le fléau des sévices infligés aux animaux domestiques, en constante augmentation.
Les actes de maltraitance animale sont en constante augmentation. En 2021, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 12 000 infractions visant des animaux domestiques (animaux de compagnie et d’élevage), apprivoisés ou tenus en captivité, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2016 (+5 % en moyenne par an), indique le Ministère de l’Intérieur. Parmi ces infractions, 35 % correspondent à des mauvais traitements, 34 % à des sévices graves, 14 % à des atteintes involontaires à la vie et à l'intégrité de l'animal et 5 % à des abandons.
« Entre 2016 et 2021, les chiens et les chats sont les principales victimes mentionnées (respectivement 46 % et 24 %). Néanmoins, les espèces victimes diffèrent selon les caractéristiques des territoires. En effet, même si les chiens et les chats sont les victimes majoritaires quelle que soit la taille de l'unité urbaine, les équidés et bovidés sont davantage victimes dans les communes de moins de 20 000 habitants, que dans celles de plus de 20 000 habitants », précise le Ministère.
En réaction à ces statistiques, Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, a annoncé la création d’une division d’enquêteurs chargée spécifiquement de la maltraitance animale, composée de 15 policiers et gendarmes spécialisés.