La profession vétérinaire sera t-elle reconnue comme essentielle compte tenu du risque de coupures d’électricité l’hiver prochain ?
Le 4 octobre 2022, Laurent Perrin, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), dont la mission est la défense des intérêts matériels de la profession, a saisi par courrier le ministre de l’écologie Christophe Bêchu sur cette question. Il a demandé que la profession vétérinaire soit reconnue comme « essentielle » dans le contexte actuel de crise énergétique, compte tenu du risque de coupures d’électricité l’hiver prochain. Des délestages sont, en effet, prévus pour une durée de 2 heures. Le président du SNVEL lui a demandé que les établissements de soins vétérinaires soient exclus de toute opération de délestage électrique, au nom de la nécessaire continuité de service de la profession vétérinaire auprès de la population.
« Nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse », s’impatiente Laurent Perrin, qui s’apprête en cette fin octobre à relancer les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture. Mais à l’instar d’autres professionnels de santé, la demande de la profession vétérinaire risque-t-elle d’aboutir, elle-aussi, à une fin de non-recevoir ? En effet, la réponse du ministère de la santé est déjà tombée pour les pharmacies d’officine qui ne seront pas exclues de toute opération de délestage électrique. En cas de rupture de courant, les pharmaciens devront suivre des protocoles définis avec les Agences régionales de santé pour le maintien de la chaîne du froid pour les vaccins et autres médicaments thermosensibles, et au niveau des réfrigérateurs. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé dès que la réponse sera connue.