« Déconstruire pour s’améliorer - comment faire le diagnostic de nos habitudes, de nos biais, de nos schémas mentaux dans nos organisations pour se réinventer en équipe » : tel était le thème de l'atelier de réflexion organisé le 28 mars 2024 par l'association Ergone.
Le terme « déconstruction » a été utilisé, pour la première fois en 1967, par Jacques Derrida, philosophe français. Il s’agit d’un « geste philosophique majeur » non naturel. Le but est de porter une attention à tous les détails, aux non-dits, aux implicites, aux « impensées ». Déconstruire c’est oser penser, combattre la suffisance. Un des gestes de la déconstruction consiste à ne pas faire comme si ce qui est conditionné par l’histoire, par la technique, par l’institution, par la société était une donnée naturelle.
Dans le milieu académique il s’agit d’un outil qui casse les textes et analyse les fondements impensés, les présupposés inconscients. La déconstruction montre que les catégories binaires (nature/culture, corps/esprit, humain/animal etc.) sont fondées sur des présupposés prétendument immuables et favorisant toujours l’une des deux catégories. Déconstruire c’est montrer que ces aspects sont construits et que l’on peut les dépasser pour construire quelque chose de plus émancipateur. Elle refuse la conception selon laquelle les choses sont par nature, par essence ce qu’elles sont. « Apprendre, c’est apprendre à désapprendre et oser réinventer »
A lire le compte-rendi détaillé dans le prochain numéro de La Semaine Vétérinaire